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  • : Blog de dominique Baert
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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 17:20

Chantiers-2014-photo-283-2.jpegL’été est rarement anodin car, pour la Ville, il permet de préparer les dossiers, de lancer des procédures et aussi de prendre des décisions. A ce titre, malgré l’apparente quiétude estivale, l’été 2014 est important à Wattrelos pour trois raisons.

 

D’abord parce qu’il est le premier été du nouveau mandat : le temps des élections (municipales, communautaires) est derrière nous et les exécutifs sont en place, ici, dans les communes alentour et à LMCU. Nos engagements se mettent en œuvre. Avec nos nouveaux partenaires (Roubaix, Tourcoing, LMCU), nous apprenons à nous connaître, à nous respecter et surtout, nous cherchons à défendre les priorités communes à nos populations. C’est le cas pour nos hôpitaux par exemple, dossier d’intérêt intercommunal au sujet duquel, d’évidence, mes messages ont été entendus. C’est aussi le cas à la Communauté urbaine où la gestion étant par nature consensuelle, la gouvernance des politiques est modifiée, tant sur les hommes qui les gèrent que sur le fond.

 

Chantiers-2014-photo-283-3.jpegCet été est aussi important parce qu’il marque le temps d’une nouvelle hiérarchisation nécessaire des choix d’investissement pour toutes les collectivités territoriales, impactées par le nécessaire redressement des finances publiques nationales. Nous sommes tous dépendants des dotations d’Etat ; or, celles-ci baissent et vont nettement baisser en 2015 et 2016. Moins de dotations, c’est moins de recettes et donc moins d’épargne, moins d’autofinancement… et moins d’investissement, sauf à recourir à l’emprunt, solution facile dont je ne veux pas car je tiens à stabiliser notre stock de dette et ainsi préserver notre structure financière. J’avais dit durant la compagne des municipales que l’argent serait rare ; cela se confirme. Il ne faut pas, pour autant, sacrifier les intérêts de notre population ; donc il faut défendre les projets importants. Ici, au Département ou à la Communauté, la politique d’investissements ne peut qu’être adaptée, et si nos partenaires ont des choix à faire dans leurs investissements, autant qu’ils fassent ceux prévus à Wattrelos !

 

Enfin, l’été 2014 va être un été décisif pour des dossiers majeurs à Wattrelos : la ZAC du centre-ville, la liaison Tourcoing-Beaulieu (habitat-travail), le collège Neruda, la résidence Saphir de notre maison de retraite, la rénovation du quartier des Villas. A ce sujet, les nouvelles sont plutôt bonnes.

 

Ainsi, s’agissant du dossier centre-ville, je convoquerai vraisemblablement un Conseil municipal spécialement dédié à la question le 6 octobre, afin que la délibération puisse être votée lors du Conseil de communauté du 11 octobre. S’agissant de la partie communautaire de la liaison habitat-travail (rue de Mouscron-rue Vallon), la situation se débloque. La nouvelle gouvernance à LMCU a modifié les priorités, une bonne nouvelle financière est arrivée et je suis en mesure d’annoncer aujourd’hui que l’appel d’offres (qui passe aussi au Conseil LMCU d’octobre) va être relancé pour que les travaux reprennent (le travail en amont sur les réseaux est terminé) en 2015 pour une durée de 18 mois, avec construction d’un grand rond-point au Saint-Liévin.

 

Cette liaison habitat-travail est également de la compétence du Conseil général en ce qui concerne le chaînon actuellement manquant qui va traverser le parc du Lion pour se raccorder au boulevard Cambray, puis à la rue de Mouscron. Là encore, bonne nouvelle : le président du Conseil général, Patric Kanner, que j’ai rencontré récemment, m’a assuré que la réalisation de ce tronçon d’1,2 km en 2x2 voies avec ouvrage d’art (une passerelle permettant aux piétons de passer de part et d’autre du parc du Lion) débutera aussi en 2015 (coût : 5 millions), ce qui permettra d’améliorer également la desserte du futur collège Neruda tout proche.

 

Le collège Neruda, parlons-en justement : là encore, la situation se débloque, puisque le désaccord portant sur le rachat du terrain à la Ville par le Conseil général est levé.  La vente aura lieu à un prix équilibré sur lequel les deux collectivités se sont accordées, et qui préserve les intérêts patrimoniaux et financiers de la Ville.

 

Et le Conseil général nous soutiendra également pour la reconstruction de la résidence Saphir (maison de retraite) : la promesse des deux millions de participation du Département sera tenue (un en 2015 et un en 2016). La première pierre pourra être posée à l’automne.

 

Enfin, s’agissant du quartier des Villas, là, nous restons en attente. Il nous faudra même être vigilants cet automne lors du déclenchement par l’Etat de l’ANRU 2 qui concernera 130 quartiers en France ! Or, déjà 10 sont candidats dans notre seule communauté urbaine ! Soyons clairs : je veux que les Villas soient demain le Beaulieu d’hier ! On ne manque pas d’arguments. Mais soyons francs aussi : pour choisir les quartiers en géographie prioritaire, les autorités publiques ont choisi de retenir le critère du revenu moyen par habitant. Or, à la différence de ses grandes voisines Roubaix et Tourcoing, Wattrelos ne souffre pas de gros déséquilibres dans le peuplement de ses quartiers et le revenu moyen par habitant est assez homogène, mais supérieur à certaines poches de pauvreté de ses voisines (pour ne citer qu’elles). Ce qui, d’évidence, ne nous est pas favorable a priori. Raison pour laquelle je suis intervenu auprès du vice-président LMCU à la politique de la Ville, du préfet à l’égalité des chances, du cabinet du ministre… Il est vraisemblable que les Villas ne feront pas partie des 20 premiers quartiers choisis à la rentrée ; nous avons sans doute davantage de chances pour la deuxième vague de choix, un peu plus tard à l’automne, pour les quartiers dits d’intérêt local.

 

Pour finir, un mot sur nos investissements propres : nous respecterons nos engagements bien sûr, mais sur le plan financier, notre posture se veut extrêmement mature et prudente. Nous ignorons ce que seront nos recettes de demain et il nous faut impérativement adapter, bien sûr, nos dépenses, qu’elles soient d’investissement ou de fonctionnement d’ailleurs, à nos capacités financières, non pas présumées, mais réelles.


Chantiers-2014-photo-283-207.jpeg 

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