Aujourd'hui, je salue la nouvelle étape de l'évolution d'un enfant commun à nos villes de Wattrelos et Roubaix : le centre local d'information et de coordination (CLIC) Riv'âge, baptisé ainsi parce qu'il est destiné à nos personnes âgées... pardon, nos représentants du Nouvel Age comme l'on dit à Wattrelos.
Cela se passe cet après-midi à l'Hôtel de ville de Wattrelos en présence des maires des communes de Lannoy, Lys, Leers, Sailly et Toufflers, ainsi que du représentant de Hem. On l'aura compris : la famille de notre CLIC s'élargit et c'est un nouveau virage pour notre Riv'âge. Même si les conventions de partenariat ont déjà été signées et que la machine administrative a pu se mettre en route ; il s'agit de sceller officiellement notre partenariat.
Pourquoi ? Parce que si l'on se réjouit évidemment que l'espérance de vie se prolonge, on ne peut qu'être interpellés, nous élus, par les contraintes qui y sont liées, notamment celle de la dépendance et de son financement qui est assurément l'un des défis des années à venir pour notre pays.
Nos collectivités ont le devoir d'aider nos aînés à trouver les réponses aux questions légitimes que leur avenir les amène à se poser.
C'est la raison d'être de ce CLIC, de ces CLICs puisque notre département en compte une trentaine.
Nos CCAS de Wattrelos et de Roubaix, nos hôpitaux de Wattrelos et de Roubaix sont évidemment poreux au sens où leurs préoccupations, les besoins des leurs usagers et patients sont communs et il aurait été inefficace qu'ils continuent de travailler sans se parler.
Notre CLIC, inauguré il y a trois ans, est donc un lieu de réponse. Il aide à rechercher de solutions via un réseau de professionnels, tant il est vrai que lorsqu'on avance en âge, on n'a pas toujours le réflexe, la capacité ou la possibilité de bénéficier des moyens d'information et de communication modernes. Il dispose d'un budget de 250 000 euros (dont une subvention de 100 000 euros du Conseil général), ainsi que d'un comité de pilotage, d'un comité technique.
En 2010, 580 personnes ont été accompagnées (dont 428 nouvelles) et un millier de demandes par an en moyenne sont enregistrées : accès au droit, maintien à domicile, hébergement définitif, demandes d'accompagnement ou de médiation sont les thèmes les plus récurrents.
Pour autant, un constat s'impose : il n'existe pas de frontière communale à la prise en charge. Les usagers, les patients sont les mêmes dans notre agglomération – il m'est ainsi arrivé récemment de saluer des patientes lannoyennes ou lyssoises à l'hôpital de Wattrelos en rendant visite aux mamans hospitalisées lors de la fête des mères, comme je le fais tous les ans.
C'est la raison pour laquelle nous avons voulu associer les communes que je citais plus haut pour bâtir une architecture de travail où chacun puisse se retrouver. Se retrouver, oui, mais où ? Parce que quand la famille s'agrandit, faut aussi agrandir la maison ! Le CLIC, installé boulevard de Metz à Roubaix, déménagera donc, probablement en octobre prochain, dans un bâtiment annexe de notre centre hospitalier de Wattrelos (les travaux sont en cours). C'est une décision qui a été prise à l'unanimité des membres ; le cadre sera assurément plus approprié pour proposer une réponse intercommunale à la détresse et aux difficultés de ceux à qui nous devons tout. Car c'est bien grâce aux représentants de notre Nouvel Age que nous sommes tous là aujourd'hui !