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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 09:00
Sainte-Cécile 2015 : le langage du cor

C’est en effet cet instrument qui aura été particulièrement mis à l’honneur lors de cette belle audition de Sainte-Cécile de l’Union musicale wattrelosienne à la salle Roger-Salengro.

 

Dès dimanche dernier, ma conviction était faite : ce concert traditionnel devait avoir lieu. Parce que si un dicton populaire dit que la musique adoucit les mœurs, vraiment, sur cette planète, on en a plus que jamais besoin. Et ce sont celles et ceux qui aiment la musique, le spectacle, qui sont tombés la semaine dernière sous les balles d’assassins barbares. Alors pour leur rendre hommage, il faut jouer, pour dire que la France, la République, Wattrelos sont debout, que ceux qui veulent faire taire la musique et notre culture doivent savoir que nous les avons en nous, dans nos cœurs et que jamais ces assassins ne nous empêcheront d’être ce que nous sommes. La musique, c’est aussi un chant qui identifie notre peuple : l’Union musicale interprète en début de spectacle une Marseillaise reprise en choeur par le public (ph. ci-dessous). Impressionnant, émouvant.

Sainte-Cécile 2015 : le langage du cor

La première partie, sous la direction de Pierre puis de Rodolphe, aura été un ensemble de cors d’harmonie, Pop K’Horn. Après Harry Potter, Games of Thrones et le final countdown, le Music de John Miles fit passer de la quiétude à des rythmes soutenus bien connus et très applaudis.

Sainte-Cécile 2015 : le langage du cor

Sous la direction de Guénaël Catteloin (ph. ci-dessous), on nous fit accompagner Un américain à Paris avec Gershwin, apprécier les variations de Franz Strauss, mélancolique avec Lamento, d’Hardy Mertens, plus guilleret et primesautier avec Tom Sawyer, de Franco Cesarini.

Sainte-Cécile 2015 : le langage du cor

Après la remise de médailles qui auront permis d’honorer plusieurs musiciens (notamment Laureen Lemoine, la présidente de l’UMW, pour 15 ans, Bernard Carette pour 60 ans, et surtout Emile Feret pour 75 ans de présence fidèle au pupitre !), le concert se conclut avec la musique du film Rien à déclarer !

 

Rien à déclarer en cette fin de concert ? Oh que si ! Que comme d’habitude nos musiciens auront offert une très belle prestation. Qu’à tous les musiciens, je souhaite une bonne, une très bonne fête de Sainte-Cécile, malgré et parce que ces évènements se sont produits. Que comme le chante si bien Serge Reggiani :

« Je l’aime tant, le temps qui reste

Je veux rire, courir, pleurer

Parler, et voir, et croire et boire

Danser, crier, manger, nager

Bondir, désobéir

J’ai pas fini, j’ai pas fini

Voler, chanter, partir, repartir

Souffrir, aimer

Je l’aime tant, le temps qui reste » 
 

Le temps qui reste, c’est celui de vivre, d’aimer, d’écouter et de vivre la musique.

 

Celle des mots, celle des notes, celle des cœurs .

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