À l’Université de l’Engagement du PS à Lomme, j’ai participé à l’atelier « Priorité Jeunesse » en présence notamment des Ministres de la Ville, de la Jeunesse et de Sports, Patrick KANNER, et des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence ROSSIGNOL,
Dans son exposé, Patrick KANNER rappela à juste titre que l’on « mesure le degré de civilisation d’une société à la place faite à sa jeunesse ». Mais comme il le notait si bien, « puisque chose avalée n’a plus de goût », il se proposa de faire le bilan des quatre années du mandat sur la question. L’objectif des gouvernements sous la présidence de François HOLLANDE a été de favoriser l’autonomie des jeunes, qu’ils aient enfin une place entière et réelle dans notre société, que le temps de transition de l’adolescence à l’âge adulte puisse être réduit en cas de nécessité. Ainsi, l’emploi, la formation, le logement ont été autant de champs d’action en faveur de la jeunesse. Certains travaux sont évidemment encore en cours en cette rentrée 2016, et le Ministre assure que les chantiers se poursuivront jusqu’à achèvement. Il en est ainsi de :
- la généralisation de la garantie jeune qui doit concerner 200 000 personnes d’ici la fin de l’année 2017 (ce qui englobe une bonne partie des JAMO : jeunes avec moins d’opportunités, au nombre de 300 000 en France) ;
- la création de bourses pour les jeunes de la grande école du numérique, qui ne sont ni universitaires ni diplômés ;
- la mise en place de l’ARPE (Aide à la Recherche du Premier Emploi) : qui n’est autre que le maintien des bourses durant 4 mois après l’obtention d’un diplôme.
- la consécration de la « clause d’impact jeunesse », obligeant à effectuer une étude d’impact sur la jeunesse d’un projet de réforme ;
- La création de la « boussole des droits » : un espace numérique mis, à la disposition des jeunes afin qu’ils puissent prendre connaissance de leurs droits.
- la généralisation de la garantie logement pour les jeunes de moins de 30 ans : qui n’existe aujourd’hui que pour les étudiants et les jeunes travailleurs.
Au regard de ces avancées, il faut bien admettre que sans exister matériellement, l’allocation d’autonomie des jeunes est visible en filigrane dans les réformes des socialistes au pouvoir. La jeunesse ne peut que s’en féliciter !