On connaissait l’expression « des figues après Pâques » ; ce matin, ce sont des jubilaires qui arrivent après Pâques, avec le 65e anniversaire de mariage de Jean et Eliane Ducatteeuw qu’ils n’avaient pu fêter en même temps que les autres couples wattrelosiens en avril dernier.
J’ai donc beaucoup de plaisir à leur rendre visite ce matin pour les féliciter bien sûr, eux que j’ai fréquentés durant ma jeunesse dans les réunions de famille. Ils n’ont (presque) pas changé et c’est entourés de tous ceux qui leur sont chers qu’ils m’accueillent ce matin dans la maison de leur fille, au Laboureur, où je m’en viens leur relire, en compagnie de quelques élus, un extrait de l’acte de leur mariage qu’ils n’avaient dû écouter que d’une oreille distraite à l’époque, mais aussi leur offrir la médaille de la ville, un magnum de champagne pour fêter l’événement avec toute la modération souhaitée, et des fleurs pour Eliane.
Riche année sur le plan de l’actualité que cette année 1947, celle du mariage de Jean et Eliane dont nous nous souvenons aujourd’hui. La guerre venait de se terminer et le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui se dessinait, avec la création de la Roumanie et la proclamation d’indépendance de l’Inde et du Pakistan.
On inventait le défibrillateur, le micro-ondes, le transistor, le polaroïd, Jean Robic gagnait le Tour de France et, bien sûr, le CORT était sacré champion de France de division 1 sur son terrain wattrelosien de la rue Amédée-Prouvost, tandis que Lille gagnait la coupe de France.
A Wattrelos, on s’est beaucoup marié en 1947 (deux fois plus que de nos jours !), année d’élections municipales à l’issue desquelles Albert D’Hondt allait devenir pour dix ans le nouveau maire de la ville.
De tout cela, nous avons discuté avec beaucoup de bonne humeur… en se donnant bien sûr rendez-vous dans cinq ans pour les noces de platine !